Vivre un atelier, c’est faire une expérience unique alliant psychologie et spiritualité pour renforcer votre estime de soi et vous reconnecter à votre essence spirituelle. Apprendre à s’aimer dans sa personne et dans ses compétences / capacités, à s’affirmer, à se connecter à son intériorité grâce à des exercices concrets et des partages en groupe dans un cadre bienveillant. La pédagogie est basée sur l’expérience, des stratégies cadrées sont proposées et chacun est libre de partager ou non le ressenti qu’il en a retiré… ou pas. Estimame actualise en permanence son offre d’ateliers proposés par les 30 praticiens Monbourquette accrédités et habilités à animer des ateliers sur différents thèmes.

Les quatre aspects fondamentaux de l’estime de soi

1/ L'estime de soi s'acquiert par les sens

Selon Jean Monbourquette, l’estime de soi se construit à partir des sensations que nous avons éprouvées par nos sens : vue, audition, toucher, …

Ces sensations sont associées à des émotions agréables ou désagréables, et enregistrées dans notre mémoire.

A l’âge adulte, ce sont ces sensations intériorisées sous forme de jugements sur nous-mêmes qui constituent l’estime de soi : l’ensemble des représentations sensorielles enregistrées en nous. L’un des apports de la PNL (programmation neuro linguistique) est d’avoir montré que nos représentations sensorielles peuvent être modifiées. Ainsi, personne n’est figé dans une basse estime de soi. Pour autant, selon nos préférences, nous serons plus sensibles à des stratégies mettant en œuvre des images si nous sommes plus "visuels", ou si nous sommes plus "auditifs" à des exercices pour apprivoiser ce que nous nous disons, ce que nous entendons dans notre tête, sur nos dialogues intérieurs. D’autres, plus "kinesthésiques" seront plus mobilisés par un travail sur les sensations corporelles, ou sur les émotions. En atelier d’estime de soi, il est important de varier les stratégies afin que chacun expérimente quelque chose d’utile pour lui.

2/ Différencier l'estime de soi pour sa personne et l'estime de soi pour ses compétences / capacités

Il est particulièrement utile de distinguer l’estime de soi pour sa personne ou pour son être de l’estime de soi pour ses compétences, ses capacités, bref, son agir. Notre système éducatif privilégie l’agir sur l’être, et va jusqu’à nier la dimension unique et précieuse de chaque personne, indépendamment de ce qu’il fait.

Même si chaque aspect de la personne s’appuie sur les représentations sensorielles, les moyens pour les corriger diffèrent selon qu’il s’agit d’estime de soi pour sa personne ou pour ses compétences / capacités. Jean Monbourquette et son école ont créé des stratégies différenciées pour y avoir accès.

3/ La qualité de l'affirmation de soi découle de l'estime de soi

C’est en s’appuyant sur son estime de soi, qui résulte d’un travail tout intérieur, que l’on peut s’affirmer dans le monde, dans le respect des autres. Ce qu’on appelle l’affirmation de soi. Celle-ci peut prendre plusieurs formes, et dans un atelier d’estime de soi, on apprend progressivement à s’affirmer pour :

  • Oser entreprendre
  • Demander ce dont on a besoin
  • Donner des encouragements, compliments, remerciements
  • Dire non de manière courtoise
  • Prendre soin de soi, de son corps, de sa santé, de son apparence

Les exercices proposés commencent par des « petits pas » pour apprendre à s’affirmer, et qui pourront se poursuivre par la suite, hors des ateliers.

4/ Une ouverture vers le spirituel

Quatrième et dernier aspect, ce travail sur l’estime de soi, qui est proposé par beaucoup d’écoles, trouve un développement précieux dans l’estime du Soi. Cette partie des ateliers va permettre de se connecter à son « être profond », de se mettre à l’écoute de soi-même afin de prendre conscience des parties de nous qui ont besoin d’être développées, ce qu’on appelle l’ombre en langage Junguien, et d’approcher du Soi. Cette instance de notre psychisme a été décrite par Jung comme l’archétype royal, ou l’Imago Dei, et par Monbourquette comme l’âme habitée par le divin. Il arrive en effet que notre volonté propre, celle de notre « moi », ne soit pas en cohérence avec nos aspirations profondes. Nous avons en nous comme une petite voix qui nous dit de changer, d’aller vers notre mission, et si nous ne l’écoutons pas, elle risque de se manifester autrement, parfois par une dépression ou une maladie.

Les principes pour favoriser l’estime de soi des enfants et des adolescents

« Au départ, l’enfant dépend étroitement de la relation des personnes significatives pour arriver à se connaître et à s’estimer lui-même. Elles deviennent son miroir. Il prend peu à peu conscience de son identité, de son « je » à partir des regards, des gestes et du comportement de ses parents. Il découvre son moi, le centre de sa conscience, et de ses interprétations et finalement il acquiert sa propre perception de lui-même. » nous dit Jean Monbourquette.

L’enfant prend d’abord conscience de ses sensations, puis leur donne une signification en fonction de ce que lui renvoie son entourage. Il se construit alors une représentation plus ou moins juste de sa personne et de ses capacités.

Aussi, il importe en tant qu’éducateur, de s’efforcer de faire grandir l’estime de soi des enfants et adolescents. Cinq conditions ont été proposées par Stanley Coopersmith :

  • Faire en sorte que l’enfant se sente accepté dans son être, ses émotions, pensées et jugements, indépendamment de ses actions
  • Donner des règles de conduite et des limites réalistes qui donneront un sentiment de sécurité, règles à assouplir selon l’âge
  • Respecter la personne et les droits de l’enfant en évitant de le ridiculiser ou le rabaisser, ou en retirant leur affection. Répondre à ses besoins
  • Donner des attentes élevées mais raisonnables, encourager ses efforts, témoigner de confiance
  • Témoigner (les éducateurs) d’une saine estime d’eux-mêmes, s’efforcer d’être des modèles.

Deux outils importants sont également utilisés : les marques d’affection et d’attention.

Les marques d’affection ou d’attention inconditionnelle font grandir l’estime de soi d’un enfant pour sa personne (dans la mesure elles sont cohérentes et où il est prêt à les accueillir, ce n’est pas une baguette magique !) ce sont par exemple les anniversaires, les paroles aimables, une attitude accueillante… On trouve aussi l’écoute des émotions et sentiments. Les marques d’affection, le toucher, les regards admiratifs et bienveillants.

Les marques d’attention conditionnelles favorisent, elles, le développement de l’estime de soi pour ses compétences. Récompenses, félicitations, défis raisonnables en font partie. Inversement, il est conseillé de ne pas prêter trop d’attention aux inconduites… pour éviter de les encourager.

Trois dangers des réseaux sociaux pour l’estime de soi

A notre époque, les éducateurs et même les groupes amicaux sont de plus en plus remplacés par les réseaux sociaux. Ces derniers ont une influence complexe et ambivalente sur l'estime de soi. Comme on l’a vu, l’estime de soi s’acquiert par des jugements extérieurs que l’on retient pour soi. Les réseaux sociaux ont des aspects positifs, en permettant de rejoindre des groupes, de se connecter et de nouer des relations avec des personnes nouvelles, de partager des centres d’intérêts communs, mais aussi présentent des dangers pour trois raisons :

  • L’obligation de se mettre en scène pour susciter l’intérêt,
  • La comparaison instantanée avec les autres en nombre de vues, followers, etc.,
  • La facilité à juger avec effet immédiat une personne, à l’exclure d’un groupe, voire la persécuter.

Or, la construction de l’estime de soi est d’abord une prise de conscience de sa valeur personnelle, pour son être et pour ses compétences/capacités. La mise en scène est nécessairement imparfaite, et peut créer de la honte lorsqu’on imagine être découvert, être mis à nu. Dans une saine estime de moi, je ne peux me comparer qu’à moi-même car je suis unique. Mes progrès se mesurent par rapport à ce que j’étais et ce dont j’étais capable hier.

Enfin, ma valeur ne doit pas dépendre pas du jugement – forcément superficiel – que d’autres, que ce soit une personne ou une foule vont donner de moi. Lorsque je peux être jugé et condamné sans équité, cela produit des blessures profondes.

Ainsi, pour maximiser les effets bénéfiques et minimiser les impacts négatifs, il est crucial de promouvoir une utilisation consciente et équilibrée des réseaux sociaux, et de construire un environnement de relations humaines véritables où chacun a le droit d’être comme il est. Il convient aussi d'encourager une perception de soi positive et authentique, et de fournir un soutien adéquat pour faire face aux défis tels que le cyberharcèlement et la comparaison sociale.

Des ateliers pour adultes et pour enfants partout en France, Belgique, Suisse, Luxembourg…

C’est ce qu’Estimame propose lors de ses ateliers, où l’on commence par construire une bienveillance collective et une dynamique de groupe soutenante. Les praticiens Monbourquette organisent des ateliers spécifiques pour enfants ou pour adolescents, régulièrement proposés au sein d’établissements scolaires ou dans des ateliers ouverts à tous.

Ces ateliers rassemblent des stratégies spécifiques pour ces âges, pour favoriser l’inclusion dans le groupe, puis pour prendre en charge des problématiques spécifiques : par exemple, les enfants et adolescents ont souvent des difficultés à se reconnaître des qualités. Des détours par le photo-langage, ou par le « portrait chinois » conduisent à des prises de conscience bienfaisantes.

Pour les adultes, les stratégies sont choisies pour permettre à chacun de vivre des progrès concrets et tangibles, en visitant les quatre aspects de l’estime de soi vues plus haut.

Ne peut-on pas avoir trop d’estime de soi ?

C’est une crainte souvent formulée que d’avoir trop d’estime de soi ou trop de confiance en soi. Certains pourraient croire que vivre un atelier d’estime de soi va rendre abusivement fier, va lever des freins de bienséance, va conduire à écraser les autres. En réalité, l’expérience de très nombreux participants aux ateliers Monbourquette montre que le travail sur l’estime de soi conduit plutôt à être capable de s’affirmer dans le respect de l’autre, c’est à dire qu’en s’écoutant davantage soi-même, nous allons répondre à nos besoins peu ou mal formulés et nous n’allons pas compenser l’absence de satisfaction par des relations biaisées d’abus de pouvoir, d’obsession ou d’emprise. Comme le rappelait Jean Monbourquette, « lorsque je dis oui alors que je voudrais dire non, c’est à moi que je dis non ! » Mieux vaut dire non avec courtoisie que le faire payer à soi-même ou aux autres.

Lorsqu’on parle de personnes qui ont trop de confiance en elles, on pense à des prises de décisions arbitraires ou brutales, ou des postures de pouvoir excessives, ou un manque d'écoute. En y regardant de près, cela cache le plus souvent une faiblesse dans l’estime de soi qui cherche à se compenser ainsi.

Animer un atelier d’estime de soi

Les principes favorables à l’acquisition d’une haute estime de soi sont mis en œuvre dans l’animation d’un atelier d’estime de soi.

Chaque atelier va proposer des stratégies visuelles, auditives, « kinesthésique » ou émotionnelles pour faire progresser l’estime de soi pour sa personne (être) ou l’estime de soi pour ses compétences (agir). Chacun pourra ainsi être rejoint selon son caractère ou ses préférences par l’une ou l’autre de ces stratégies.

Elles alternent temps de travail personnel, expérimentation, partage à deux puis partage en groupe selon les cas.

D’autres stratégies sont tournées vers l’affirmation de soi, par exemple pour apprendre à nommer nos émotions et passer à l’action à partir de ce que l’on ressent, en se respectant d’abord soi-même.

Le travail sur l’estime de soi permet ensuite de s’autoriser à s’approcher du Soi, de sa puissance intégratrice, guérisseuse et organisatrice de notre personnalité.

Il est possible de répéter plus tard, chez soi, ce que l’on a vécu et qui nous a fait du bien.

Estimame et l'école Monbourquette proposent un parcours de formation de 22 journées, sur une année scolaire, pour se former à l’animation d'ateliers de développement de l’estime de soi et du Soi, ainsi qu’accompagner des groupes sur d’autres thèmes. Cliquez ici pour en savoir plus.

Découvrez quatre stratégies gratuites

Dans la page « expérimentez notre approche », nous vous partageons gratuitement quatre stratégies pour apprendre à augmenter l’estime de vous-même.

  1. Apprivoiser ses peurs : Ségolène de Bengy nous propose d’identifier de quoi sont constituées nos plus grandes peurs. Quelles sont nos sensations de peur ? Sont-ce des peurs réelles ou imaginaires ? A quoi nous invitent-t-elles ?
  2. Prendre conscience et agir sur le filtrage négatif des commentaires d’autrui : Bénédicte de Dinechin développe cette stratégie « auditive » qui permet de prendre conscience de la manière dont je laisse entrer dans mon esprit les aspects négatifs des commentaires que je reçois… et de décider de reprendre ma liberté.
  3. Réciter les litanies de l’amour et de l’amitié : Marie-Do de Kerangat propose une stratégie d’apparence simple qui s’appuie sur de la répétition de messages positifs pour soi-même. La répétition franchit la barrière du conscient et permet de consolider son estime de soi pour sa personne.
  4. Récupérer les qualités de son ombre : Dans l’approche du Soi, de l’âme, l’apprivoisement de l’ombre constitue un pas déterminant : oser s’approcher de ce qui fait peur en nous pour l’accepter, le respecter, l’intégrer. Brigitte Decré-Rinner en présente la partie « identification d’une ombre », il est nécessaire d’être accompagné pour avancer dans cette découverte de soi-même, par exemple en vivant une journée d’atelier spécifique sur l’ombre dans la page « ateliers ».

Des témoignages sur ce qu’apporte un atelier d’estime de soi

« La philosophie de Monbourquette a été une vraie découverte qui est tombée à pic si je peux dire pour moi, étant en reconversion et ... dans le doute parfois... 

Se laisser aller et se faire confiance, s'écouter, oser, voilà ce que je retiendrai. 

Le fait d'avoir été en petit groupe me convenait complètement, les échanges n'en sont que plus riches! »

« Cet atelier m’a permis de comprendre que :

  • L’enseignement de Jung, à travers celui de Jean Monbourquette, est très enrichissant
  • L’estime de soi est composée de l’amour de soi (l’être) et de la confiance en soi (l’agir), que si nous manquons de l’un ou de l’autre, il est possible de se l’apporter
  • Mettre en lumière ses parts d’ombre est un devoir moral (comme dirait C. Jung) mais surtout, me permet de libérer ce qui a besoin de l’être pour faire de la place pour du renouveau
  • Plus j’élargis mes perceptions sensorielles internes, plus je vais savoir m’affirmer  
  • En faisant grandir cette estime de moi, j’apporte de la valeur au monde »

« Cela m’a donné envie de poursuivre mon chemin dans l’accompagnement car c’est un cadeau qu’on se fait à soi-même de mieux se connaître et aux autres afin de s’aimer et trouver sa mission de vie. »